Traitement
Conséquences cliniques et effets bénéfiques
L’objectif des soins n’est pas simplement de redonner de la mobilité ou débloquer une articulation mais de comprendre dans quelle mesure cette mobilisation ou manipulation affecte les nerfs localement, le système nerveux et le fonctionnement du cerveau en générale.
Un traitement non invasif
La prise en charge est purement conservatrice : sans recours aux médicaments ou à la chirurgie.
Après avoir diagnostiqué l’origine, une solution au problème est définie avec une mise au point d’un plan de traitement adapté et sur mesure, en tenant compte de votre état de santé global.
L’accompagnement se fait durant toute la durée de la prise en charge avec des conseils, une mise en place de nouvelles habitudes de vie, si besoin et au cas par cas tels que:
Posture, relaxation, renforcement musculaire, étirement, alimentation, activité physique…



Qu’est ce qu’un ajustement?
Un ajustement est une correction, une resynchronisation.
C’est un geste précis, très calculé et spécifique utilisant force, pression, direction, amplitude et vélocité contrôlée, appliqué à des articulations et aux tissus adjacents.
Où est-ce que le chiropracteur ajuste?
L’ajustement peut se faire au niveau de la colonne vertébrale et des articulations.
Que provoque un ajustement?
Un ajustement agit sur la fonction articulaire et neurophysiologique et corrige la perturbation de la transmission de l’Influx nerveux. Il provoque un processus réflexe (envoie d’une information) visant à rétablir l’équilibre fonctionnel pour que les différents systèmes régulant et équilibrant
l’organisme, reprennent le contrôle pour un fonctionnement harmonieux.
Les outils complémentaires.
On distingue principalement quatre modes d’intervention complémentaires ou susceptibles de suppléer l’acte manipulatoire ou de mobilisation :
• Les techniques de décompression segmentaire (utilise dans lombalgie commune, chronique ou non, dans lomboradiculalgies d’origine discale, les sténoses du canal lombaire ou cervical).
• Les exercices thérapeutiques ou préventifs, à but antalgique préviennent d’éventuelles récidives et évitent le passage à la chronicité.
• La physiothérapie : thermothérapie (froid en phase inflammatoire, chaud en phase chronique) complète les soins.
• La prise en charge des aspects psychosociaux (habitude de vie analysées, hygiène alimentaire).
Quels sont les effets d’un traitement chiropratique ?
~ Un bien-être physique et mental ~
Les conséquences cliniques sont nombreuses
• Une Diminution des contractures musculaires par modulation centrale de l’activité des neurones qui innerve les fibre musculaire.
• Une Gain de l’amplitude articulaire,
• Une Augmentation du seuil de tolérance à la douleur par modulation centrale et périphérique,
• Une Diminution des contraintes mécaniques exercées lors du processus inflammatoire,
• Une Amélioration de la capacité motrice,
• Une Amélioration de la proprioception,
• Une Répercussion sur le fonctionnement réflexe du système nerveux autonome ( digestion, rythme cardiaque, sécrétion d’adrénaline, vasoconstriction/vasodilatation des bronches, vaisseaux)
Les effets bénéfiques
Les effets bénéfiques, plus subjectifs, sont recensées par les patients eux mêmes et constatent une hygiène et qualité de vie améliorées, une diminution de la fatigue avec un regain d’énergie, une meilleure confiance en soi, une amélioration de trouble du sommeil, une amélioration de trouble de l’anxiété et du stress.
Certains constatent également une amélioration de troubles fonctionnels viscéraux, une modification du transit intestinal, des règles moins douloureuses, une modification du cycle menstruel et une sensation d’amélioration respiratoire (asthme).
Plan de traitement en Chiropraxie
Une méthodologie précise
Après le diagnostic posé, se met en place avec une méthodologie précise un plan de traitement tripartite :
Phase 1 est une phase aiguë ou d’attaque. Soulagement et correction.
Durant cette première phase du traitement, vous allez être amené à voir votre chiropracteur de manière rapprochée. Cela permet de travailler de manière plus « intensive » afin de rééquilibrer tout le corps et de travailler sur les compensations occasionnées par la lésion.
Lors d’un blocage important, le corps compense comme avec un mal de dos ou un torticolis. Le corps peut rester bloqué dans une position ou trouver naturellement une position antalgique afin de diminuer voire soulager au moins partiellement la douleur (corps penché en avant ou sur le coté, tête penchée sur la coté etc).
Il peut également contrebalancer lorsqu’il s’agit de blocage modéré causé par de mauvaises postures quotidiennes : porter un enfant sur la hanche, avec le même bras, du même côté, porter des charges lourdes toujours du même côté, une station assise prolongé, mauvaise posture de bureau, etc.
Le nombre de séances dépend aussi de l’ancienneté des troubles. Elles seront rapidement espacées au fur et à mesure que les douleurs s’estompent.
Phase 2 de stabilisation. Eviter les risques de rechutes.
Le but est de rééquilibrer la posture, stabiliser les acquis de mobilité de la colonne vertébrale et de ramener le système nerveux à un fonctionnement optimal.
Il est très important de passer par cette étape pour inscrire dans la durée le soulagement des douleurs (de la même manière, qu’elle l’est dans un régime pour éviter la reprise de poids). C’est pendant cette phase que la fréquence des ajustements est réduite.
Le chiropracteur a aussi pour rôle de présenter des recommandations au sujet de la nutrition ou des bonnes postures afin de réduire au maximum le risque de récidive.
Phase 3 de prévention. Entretenir les acquis.
Cette phase s’adresse à tout le monde et a pour but, comme son nom l’indique, de maintenir un état optimal de santé et de prévenir la récidive de conditions douloureuses et/ou invalidantes. Lors de la période de prévention, on limite l’apparition d’autres troubles et on entretient les acquis.
Il est essentiel que les changements d’habitudes s’inscrivent dans le temps. Cette phase va permettre à votre corps de faire face avec plus d’efficacité aux différents stress de la vie quotidienne : poste de travail non adapté, port de charges lourdes, stress, qualité de vie, du sommeil. La fréquence des consultations de prévention dépend, de façon logique, à votre histoire, vos antécédents médicaux, vos habitudes de vie etc.
Combiens de séances de chiropraxie seront nécessaires?
La chiropraxie soulage rapidement, de manière efficace et durable. Elle permet la correction des dysfonctionnements ainsi que des perturbations existantes entre le système nerveux et la colonne vertébrale.
Évaluation des conséquences :
Il est essentiel qu’une évaluation thérapeutique soit prise en compte lors de la mise en place d’un plan traitement.
Avez-vous déjà tenté de changer ou d’arrêter une mauvaise habitude ? Seule la répétition d’une information permet de prendre une bonne habitude.
Une douleur aiguë sera plus rapidement traiter qu’une douleur chronique. Les affections vertébrales et articulaires périphériques ont de multiples conséquences d’ordre fonctionnel, en particulier neurophysiologiques, mais aussi psychologiques et sociales (influence de la douleur et caractère aigu ou chronique de la pathologie).
La prise en compte de ces conséquences rentre dans le cadre de cette classification et débouche sur des critères de prise en charge et d’un choix spécifique d’outils thérapeutiques.
Plusieurs facteurs peuvent être impliqués dans l’évolution et le succès thérapeutique notamment la date d’apparition des symptômes, si les douleurs sont aiguës ou chroniques, l’âge, votre profession, vos activités, le stress environnant, votre motivation etc.
Le passage à la chronicité peut freiner mais n’empêchera pas l’évolution et le succès thérapeutique. Elle concerne 1 personne sur 10 en moyenne.
Chez une 1 personne sur 2, la douleur est acceptable et permet une vie presque normale. Chez d’autres, la douleur est très invalidante et affecte la vie dans toutes ses dimensions socio-professionnelles, affectives dont le plaisir à vivre par exemple.
Les facteurs favorisant le passage à la chronicité sont en revanche nombreux :
Facteurs médicaux : intensité de la douleur, extension de la zone douloureuse, présence d’épisodes précédents.
Facteurs émotionnels : stress, anxiété, humeur dépressive, manque de soutien ou surprotection des proches. Le catastrophisme qui tend à renforcer les comportements inappropriés et donc la douleur et l’incapacité, mais aussi à dérégler le fonctionnement neuroendocrinien des voies de la douleur.
Comportements : réduction des activités quotidiennes, repos prolongé, passivité face à la maladie, attentes excessives par rapport aux médicaments, peur du mouvement (kinési phobie), difficulté à relâcher les muscles du dos qui entraîne une contraction excessive des muscles du corps, la mise en place de comportements inadaptés pour les mouvements.
Travail : la perception que le travail est dommageable, l’insatisfaction professionnelle, ses contraintes physiques (mauvaise posture, soulèvement de charges)
Le style de vie : tabagisme, sédentarité, obésité, la consommation d’alcool, la pratique de certains sports
Quel est l’intérêt thérapeutique et sanitaire d’une prise en charge chiropratique ?
Les données récentes montrent que les soins chiropratiques comportent plusieurs avantages. D’une part une réduction significative du recours à la chirurgie, à la prescription d’imagerie avancée, à la prise de médicament à but antalgique, à l’hospitalisation et à la radiographie conventionnelle. Par conséquent, cela évite les complications intrinsèquement liées à ces traitements tout en continuant à en réduire le coût.
D’autre part, la chiropractie offre un meilleur rapport coût/efficacité qu’un traitement médical classique pour les patients atteints de lombalgie chronique et permet un taux de complication inférieur tout aussi efficace et durable.